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Compte-rendu de l’atelier citoyen du 12 janvier 2016

Ouverture séance à 18h 30 à la “salle des loisirs” du centre culturel Alban Minville
Présents : Mr AMMOUR, Mesdames Gréfi, Gastou, et Charles

Le débat porte tout d’abord sur la méthode que nous allons adopter. Elle semble jouer les oppositions pour finalement trouver un consensus :

  • Faire une étude, un diagnostic sur notre territoire en ce qui concerne notre thème. Une nécessité de connaissance et de chiffres de l’existant
  • Définir prioritairement ce que nous voulons en terme de projets puis revenir à l’étude et la connaissance du territoire, afin soit de l’affiner si elle est déjà existante, soit de la créer si elle n’existe pas.
    A l’entrée de la nouvelle année, à l’époque où l’on fait les vœux, dans cette ambiance qui nous projette dans l’avenir, la parole circule tranquillement et ouvre les possibles utopiques.

Madame Gastou s’interroge sur la légitimité que nous avons de proposer un ou des projets ?

Madame Grefi, remarque que c’est celle d’un membre du CC, institution issue du contrat de ville, décidée par l’état et signée par les collectivités. Madame Gréfi nous indique qu’elle peut avoir une salle de réunion dans le collège Bellefontaine, si nous en avons besoin. Elle souhaite donner la parole aux jeunes, les rendre visible, favoriser le vivre ensemble générationnel. Elle souhaite avoir une action en direction de l’errance des jeunes de 10 à 17 ans, notamment ceux qui sont renvoyés du collège et sont livrés à eux-mêmes dans la rue pendant plusieurs jours. Les raisons seraient une question vestimentaire inadaptée : port de vêtements de sports.

Madame Gastou, souhaite avoir plus d’informations sur la réalité de ces enfants renvoyés. Elle souhaite interroger le maire de quartier sur cette question.

Madame Gréfi tentera de se procurer un exemplaire du règlement intérieur du collège.

Madame Charles appui ce souci de dialogue intergénérationnel : la connaissance que l’on peut avoir de l’autre fait baisser les tensions et la violence. Elle revient sur une idée qui lui tient à cœur : la création d’une radio locale qui rassemblerait les petits et les grands. Les enfants des écoles Primaires, les collèges Reynerie, Bellefontaine, Polyvalent pourraient travailler l’expression orale et exprimer les préoccupations de la jeunesse. Les plus grands – adultes, séniors, clubs, associations- pourraient de même exprimer leurs objectifs, leurs réalisations, leurs fêtes, leurs soucis, leurs invitations… Elle table que la culture, l’esprit créatif sont un facteur du vivre ensemble, du partage, que la culture est éducation.

Cette radio pourrait être mise pour en place avec un bilan après un an ou deux. Elle pourrait trouver un partenariat avec la faculté du Mirail qui a un département communication. Egalement elle pourrait solliciter le lycée des Arénes, avec sa spécialité culture. Elle pourrait également intéresser les ateliers d’Art du CCAM. En quelques minutes la liste des partenaires fleurit, et nous n’en sommes qu’au bavardage…

Au fil du dialogue, nous faisons le constat que les gens se rencontrent mal ou peu et que le peu de mixité dans l’espace public de notre quartier est un handicap.

Madame Gastou remarque que le centre culturel Alban Minville a perdu de sa surface attractive avec sa restructuration il y a quelques années. Le rétrécissement de son action passe entre autre par l’arrêt de l’ouverture de la piscine aux individus au profit des clubs et uniquement ceux-ci. Pour le quartier 6 cet équipement culturel mérite un élargissement de son rayonnement. C’est en effet le centre culturel pour les quartiers Lafourguette, Milan, Pradettes, Reynerie, Chapître, dont par l’absence de transports inter-quartiers, seuls les habitants de Bellefontaine ont la faculté de s’y rendre aisément.

Elle regrette l’absence de maison de la citoyenneté dans nos équipements.

Elle propose comme elle l’a connu à une époque, de faire les 24 h de la natation. Ce serait une compétition qui comme son nom l’indique durerait 24 h. Les participants pourraient être les adultes et les enfants des écoles des 12 conseils citoyens de notre agglomération. Cela donnerait une visibilité à ces quartiers oubliés. Le grand Toulouse, avec sa commission sport pourraient aider à mettre en place cette initiative.

Dans le contexte où nous remarquons que les corps se cachent derrière d’amples tissus, la natation confronte les corps les uns aux autres. On ne court pas en manteau, on utilise des vêtements adaptés. De même pour la natation. Cette question du costume, des femmes couvertes, du regard de l’autre sur soi, du regard que l’autre porte sur autrui est une question essentielle, un débat important. C’est une question d’éducation et de laïcité.

Madame Grefi rêve « d’une Maison des Jeunes et des Anciens » qui soit un lieu ressource, avec des terminaux informatiques, un lieu de connaissance des droits, avec un bar solidaire.

Monsieur Ammour pense à des ateliers occupationnels, comme découvrir des métiers. Il souhaite plus de sport pour la jeunesse, comme le judo, la boxe ou la natation.

Madame Charles pense qu’à un moment pour donner corps aux idées il conviendrait d’aller à la rencontre de certains acteurs. Dans le cadre thématique éducation aller voir le CLAE Buffon, les informer du début de nos travaux, de notre existence, de recueillir leur sentiment, leurs souhaits. De même rencontrer les acteurs cités plus haut, (lycée des Arênes, fac du Mirail) …

La séance se termine à 20 h.

Rédacteur Danielle Charles

Prochaine réunion le lundi 14 février 2016

Salle Ovalie du C.C.A.M

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